Une seule fois j'ai mis les mains dans la réparation d'un semi-rigide Zodiac dans les 4.50 avec boudins à ralingues  ...! Le gars - un jeune d'une 30aine d'années - venait de l'acheter et le boudin s'était presque détaché au cours des premières sorties !

Une fois compris comment sortir le boudin, j'ai constaté qu'une ralingue était 3/4 décollée et l'autre pas loin de la moitié !
Alors décollage des 2 ralingues, et j'ai vu que je n'étais pas le premier à y intervenir, vieille colles, mastic PU ...

Le plus gros travail a été d'éliminer les différents matériaux pour revenir presque au tissu d'origine, grattage, ponçage ... j'ai pas vraiment pris mon pied !

Ensuite j'ai dû faire un outillage de collage afin de pouvoir recoller en sécurité et surtout bien serrer les collages pendant 24 heures entre 2 planches de médium avec interposition d'une chute de grosse chambre à air, car les surfaces courbes ne sont pas vraiment planes. Heureusement que j'avais du matos de serrage, N serre-joints de toutes longueurs et de bonne qualité en particulier  ...

J'avais aussi quelques mètres de tissu PVC neuf de très bonne qualité (origine Afrique du Sud, en rouleaux que je commandais en même temps que mes Tomcats) et j'ai taillé des bandes double largeur pour recouvrir les ralingues d'origine fatiguées et doubler la surface de collage sur le boudin.
Après un collage qui a demandé 2 pots de colle Zod 4096, le bateau est reparti avec son propriétaire et je n'en ai plus entendu parler !

Quand je vois ce qu'a demandé le réparateur à Argosea, j'étais à la moitié, pas assez car cette réparation m'a pris plus de 4 jours en tout sans trainer .

J'ai toujours eu la même position lors d'un achat pour mon usage personnel, que ce soit véhicule ou bateau ! Je n'ai jamais pensé à la revente, seulement à l'usage que je pourrais en faire.

Lors de mes débuts dans la vie active, j'ai toujours été surpris par les copains qui achetaient une bagnole neuve, alors que j'achetais de l'occasion pas chère bien sélectionnée.
J'ai certainement eu de la chance, car je n'ai pas souvenir d'être mal tombé ... mes vieilles bagnoles - pendant des années j'ai été "Panhard", voitures qui avaient plutôt une mauvaise réputation coté fiabilité.
Mais je les entretenais moi-même, j'achetais les pièces du constructeur si nécessaire et j'avais moteurs et boites à vitesses de rechange, achetés à la casse ou occasion pas chère et révisés maison.

Les copains avec du neuf acheté à crédit ... certains ont eu de vraies pannes qui les laissaient au bord de la route lors des vacances.

Même maintenant, à la retraite, je pratique ainsi, mes voitures sont de 2001 (2 Subaru's achetées d'occase  qui en sont à plus de 160.000kms) et à part la mécanique courante (disques, plaquettes, enfin l'entretien courant que je fais moi-même) jamais de panne.

Je suis conscient qu'en cas de vraie panne - boite automatique où je n'ai pas la compétence par exemple - la réparation couterait plus cher que remplacer le véhicule par un équivalent, alors ce sera direction la casse.
Avec regrets certainement car ce sont de sacrées bonnes bagnoles, mais ça ne m'aura coûté que quelques milliers d'euros pour une vingtaine d'années d'usage .

Concernant la remorque, quelle est sa marque ? Le PTAC que tu indiques - 1270 - plus proche des 950kgs, car ressemble plus à celui d'une mono essieu, et la charge utile réelle doit être autour des 950kgs sachant que les remorques sont homologuées sans butée d'étrave ni rouleaux.

Mais le Prestige 600 n'est pas lourd, à mon avis vers les 500kgs maxi coque nue car Pennati était systématiquement orienté compétition.
Je te suggère d'aller faire peser l'ensemble. Les Prestiges fabriqués par Asso étaient plus lourds avec une coque renforcée un peu partout, mais en 1996 ces Sr's venaient de chez lui, ils ont dû passer chez Asso près 2000.

Les Tomcats étaient nettement plus épais - au moins 2 fois - donc plus lourds, et un de mes 632 a été pesé sans boudin à moins de 500, donc 550 avec le tube...

A mon avis, le prix demandé est plus que correct, les acheteurs potentiels n'y vont pas car ils ne connaissent pas le produit, et comme le prix est celui d'un pliable de 4m avec un 30cv d'occase, ils ne pensent qu'à la revente. Le moteur qui est vendu avec est un super engin, pas aussi économique que les Evinrudes derniers modèles à injection, mais tu trouves des pièces et des mécanos compétents un peu partout, introuvables avec les derniers.
Et avec un moteur identique en secours, je n'hésiterais pas !

J'avais vendu le même 600 à un ingénieur retraité de Peugeot à Sochaux, il était à la retraite sur Arcachon, et il m'avait dit n'avoir n'avait aucun concurrent capable de le suivre sur le bassin.

Urpeko, es-tu sûr que le Prestige 600 a été essayé avec un Mercury de course ?  Pour moi, le Prestige de course était celui de Pennati et ce n'était pas un 600 mais un 660, je l'avais vu sur son chantier où le stratifieur était en train d'ajouter des virures à la coque.

C'est probablement avec ce bateau que Pennati s'est planté durant des essais libres pour la Pavia-Venezia, et il a été pas loin d'y rester.

D'après ce que j'en ai su, on ne sait pas s'il est rentré dans un banc de sable ou s'il a perdu connaissance avant de s'envoler ...

Le 660 de série, j'en ai vendu un seul à un gars dans le Var, juste le bateau, donc je n'ai jamais navigué sur un Prestige 660.

Par contre, le 720 j'ai pas mal tourné dessus et c'est vraiment un super semi-rigide, très bien construit, costaud, coque à steps, et c'est certainement le meilleur des Prestiges, avec le 750 qui a été repris par Asso.

Ce sont des bateaux qu'on trouve pour "pas cher" parce que personne ne les connait vraiment, et Pennati en vendait beaucoup aux services de sécurité, pompiers, marine militaire,  etc ...

Ce sont les premiers semi-rigides que j'ai commencé à vendre en 1992/93 ! Ensuite je suis passé aux catas sud-africains qui avaient pas mal d'avantages par rapport aux Prestiges, bien moins sensibles à la charge, bi-moteurs, robustesse, largeur donc espace à bord ...

Le Prestige 600 en particulier est très rapide, surtout avec un 150cv et une bonne hélice, il est pas loin des 50 noeuds, mais à condition d'être correctement réglé, ce qui n'est certainement pas le cas de celui-ci ... la console sur rails est beaucoup trop en avant si on veut aller vite, mais pour travailler ça laisse un grand espace derrière elle.

Pour s'amuser, c'est effectivement un super engin et le 600, plus ses grands frères - 660, 720 et 750 - sont remarquables.
Les premiers Prestige étaient construits par Giuseppe Pennati à Peschiera Borromeo à coté de Milan, et au début des années 2000 il a vendu sa boite et ses moules à Asso.

Celui-ci à 6500 balles est certainement une bonne affaire s'il n'y a pas de défauts cachés. 

Alors c'est clair qu'il y a un problème dans le gonfleur lui-même, ou dans sa ligne d'alimentation !

Je ne connais pas ce gonfleur ni sa conception, donc impossible de te dire où tu pourrais chercher.

Coté électrique même, commence par t'assurer que la tension 12 volts arrive bien jusqu'au moteur du compresseur

Aucun gonfleur n'est assez puissant pour gonfler un boudin à la pression voulue si l'embout qui se connecte à la valve n'est pas muni d'un poussoir qui pousse sur le téton central d'ouverture de la valve !

Les valves Leafield sont munie d'un ressort de fermeture très dur, c'est bien mais avec cet inconvénient

Sur  un Zodiac, il suffit d'avoir navigué sur mer formée et boudin mal gonflé - pas à la pression maximum - pour s'apercevoir que le boudin bouge et se déforme, l'eau rentre entre coque et boudin et les collages souffrent et lachent.

Et comme pour y accéder et voir il faut dégonfler, on ne le fait pas et les choses empirent, ton boudin peut même s'arracher en quelques minutes si la mer devient grosse !


Si tu entendais le bruit du boudin droit, c'est qu'il était mou et n'était pas bien maintenu par la coque, la pression et les collages, alors plus qu'une solution, tout remettre en état.

La solution est probablement de ne pas s'occuper de la pression interne du boudin et de ses variations en fonction de l'ensoleillement, de la température de l'air, de l'ombre que fait la maison sur le bestiau ... doit-on se relever la nuit pour mesurer ?

L'important est que la pression soit bonne en navigation !

D'expériences la plupart des boitiers Mercury sont durs - je parle là des boitiers d'origine qui arrivaient avec les moteurs neufs il y a une quinzaine d'années, depuis je ne sais pas !

Et comme je montais pas mal de bi-moteurs, c'était encore plus critique évidemment ...!

Les solutions étaient simples ... bien graisser les cables sous les petits capuchons noirs, plus ouverture des boitiers pour s'assurer que tout est bien graissé, et remontage et graissage des vis de fermeture avec une graisse téflon, ça aide bien lors du démontage à venir, car vis inox sur boitier alliage c'est excellent pour la corrosion électrique qui soude les 2 matériaux.

Il m'est arrivé d'avoir à réparer des boitiers dont la partie femelle taraudée est cassée (démontage au tournevis à choc sinon on jette) et j'ai remplacé la partie détruite par une quasi identique réalisée en pate résine époxy chargée fibre de verre, c'est plus solide que l'original et aucun problème de vis bloquée !

Concernant Renault ... l'an dernier j'ai fait venir un expert afin de donner une valeur à la Subaru Forester 2001 de ma femme, voiture achetée alors qu'elle avait 3 ans et 20.000kms.
La bagnole est comme neuve, jamais en panne à plus de 150.000kms, et en voyant le rapport vierge du contrôle technique il m'a dit :"avec une Renault vous auriez déjà changé les amortisseurs à 70.000kms, les vôtres sont comme neufs ".

J'ai récemment changé les soufflets de cardans avant, c'est tout a part la maintenance obligatoire et prévue, courroie de distribution, disques et plaquettes, batterie ...

Salut Argosea,

J'ai bien compris ce que tu recherches, et j'ai un autre semi-rigide à te suggérer !

C'est un Tomcat ... semi-rigide d'origine sud-africaine que j'ai importé et vendu entre les années 1995 et 2005, avant de prendre ma retraite.
 
Le constructeur (Stingray) propose un certain nombre de modèles dotés soit d'une carène en V profond, soit d'une carène catamaran.

Ma préférence va - de très loin - à cette dernière car elle offre un package de qualités assez particulier et unique :
 
- grande largeur intérieure, 1.50 sur 532 et 550, 1.65 sur le 632
- plancher plat de l'étrave au tableau Ar, -
- pont autovideur à l'arrêt,
- déjaugeage très rapide avec moitié moins de puissance qu'un mono carène en V,
- grande stabilité à l'arrêt et en navigation,
- motorisation par 1 ou 2 moteurs hors-bord
- véloce si on y met les chevaux
- et carène très solide, je dirais même indestructible ... ce qui ne gâche rien ! On doit pouvoir beacher sur les rochers si pas trop vite.

Les modèles qui correspondraient à ta recherche sont : le 532, le 550 et le 632.
Ils sont assez difficiles à trouver car ma société était petite - c'est un choix - et je vendais assez peu malgré une participation constante à quelques gros salons, Paris, Marseile, Gènes ... et des essais flatteurs de ces modèles chez Moteur Boat et Pneumag.

J'ai moi-même navigué sur mon 632 équipé de 2x70 puis 2x90cv (45 noeuds à l'aise) ainsi que sur tous les modèles que je vendais et équipais à la demande du client.
J'ai même modifié un 632 afin de le propulser par 1 seul moteur (150 Yamaha V6, plus de 45 noeuds avec une hélice trop longue - 4800 rpm au lieu de 5700/5800 normal - pas adaptée, certainement 50 avec une bonne ...).

La partie pneumatique d'origine était soit en PVC collé et non pas soudé, soit en hypalon.

Si tu veux des détails, je suis à ta disposition ... je suis en train de re-boudiner un 632 racheté à un client qui l'avait utilisé 2 saisons, puis boudin gravement accidenté et bateau délaissé dans un hangar, moteurs vendus à part ... je prévois d'y monter un boudin pointu genre Thundercat et mon Yam 150 pour le fun.

Une Mercury 26" 5 pales !

Il n'y a que ceux qui n'ont jamais éclaté un pneu sur l'autoroute qui s'obstinent à rouler en simple essieu.

Ça m'est arrivé 2 fois ... :

- la 1ère en livrant un Tomcat 900 bien motorisé (Steyr 250cv diesel) sur une 2 essieux ... j'ai eu la mauvaise idée d'aller faire le plein du 4x4 à Carrefour Antibes et en sortant, sur le rond point, j'ai été doublé par une Knasse dans une Fiat 500, et elle s’est rabattue devant moi pour continuer vers Cannes ... si je ne serrais pas à droite c'était la Fiat sur le toit ou ... j'ai serré et le pneu Ar droit de la remorque a éclaté sur le trottoir, et le bateau a sauté sur la remorque et s'est désaxé . Par chance il y avant un camion-grue derrière moi, en 5mn le gars a soulevé l'arrière et a tout remis en place ... merci, sinon on y serait encore. Après j'ai dû trouver un pneu ...

- la 2ème encore un Tomcat, mais plus petit sur une petite 2 essieux avec des 165x8 neufs, direction Marseille, c'était en plein moi d'Aout, hyper chaud, un pneu a éclaté et je roulais à 80/90 ... je me suis arrêté et par chance un véhicule de surveillance est arrivé peu après et m'a escorté jusqu'à la sortie suivante où j'ai pu changer ma roue et continuer sur la RN7, nettement moins chaud (végétation) et moins de trafic que sur A8.

Avec une 2 essieux, on s'en sort car la remorque peut continuer sur 3 roues en roulant doucement.
Avec une mono aussi si on a rien cassé à coté, essieu, suspension, tambour de frein, garde-boue, autre, boudin déchiré ... ça fait beaucoup de choses qui peuvent rester sur le bord de la route, et dans ce cas le voyage et éventuellement les vacances c'est fini !



Pour le bateau, c'est pareil !
J'ai fait pas mal de bi-motorisations, que ce soit sur des monocarènes (Zar 53 et 57) et sur des catamarans Tomcat (50, 532, 550, 632, 750 ...) et ça fonctionne toujours parfaitement, avec comme avantages : plus de couple, performances identiques voire meilleures avec 2 moteurs qu'avec un seul de puissance double, et sécurité.

Il faut simplement savoir ce que l'acheteur veut en faire et choisir moteurs et hélices soigneusement, ce qui demande un certain savoir-faire

C'est une pâte plutôt qu'une graisse !
On la trouve en pot - j'en ai de la marque Cofran - et en bombe (Innoptec Anti-Seize par exemple).

Les utilisateurs de 4x4 dans les régions très froides et enneigées l'utilisent pour graisser les pivots-globes de direction, j'en passe une fois par an sur ceux de mon Merco 280GE

Pour éviter la rouille dans les freins, j'utilise une graisse au cuivre appliquée au pinceau sur tous les éléments, elle ne se transforme pas en huile quand les freins chauffent et elle protège parfaitement sans dégouliner sur les ferodos

Une anecdote au sujet des bagnoles électriques ... il y a quelques jours, mon facteur m'a apporté un recommandé, et il était dans une Renault toute neuve, alors je lui ai demandé si la Poste lui avait offert ça pour la nouvelle année en remplacement de sa jaune électrique ...

Réponse :" avec le déluge d'il y a quelques jours, les jaunes sont toutes parties à la poubelle, elle étaient garées au sous-sol qui a été inondé, à peine jusqu'en bas des portières mais ça a suffit à noyer les batteries, 7 bagnoles à la casse ...!"

Alors faites gaffe, là où une vieille essence ou diesel passe dans des gerbes, la belle électrique risque fort d'y rester

Bonjour Bataclo, tu viens de parler de booster lithium, peux-tu être plus précis stp !

J'envisage d'en acheter un par sécurité ... il y a 2 ans je me suis arrêté  pour poster une lettre et au moment de redémarrer plus rien et j'étais pas très bien garé ... par chance un gars devant moi avait un booster, vrooom ...!

Eh Meltem, tu triches, tu vas pas faire passer un Zar 75 pour un 57 quand même !

Urpeko, les 57 bracket que j'ai vendus avec un Mercury 150 EFI et une hélice de 23 (laquelle précisément, j'ai un peu oublié ...) faisaient tous 98 kmh sur eau plate, ça fait plus de 50 kts. Perf confirmée par les clients qui ont pris la peine de vérifier.

Urpeko, tu parles de ton Focchi à 54 noeuds ? 

C'est à peu près ce que faisait ton Zar 57 ancienne génération à step avec un 150 Merc standard et une hélice inox de 23 non trafiquée, non ?

J'ajouterais, au vu de la photo, que le constructeur aurait mieux fait de raccourcir le coffre arrière d'une trentaine de cms afin d'en faire un vrai siège pour les passagers, ce qui permettrait au pilote de se tenir debout devant ceux-ci.

Il - le concepteur - aurait pu avancer la console ce qui autoriserait un bolster.

J'ajoute que si la boite propriétaire et responsable de l'entretien du camion s'était présentée devant le tribunal avec un avocat et en s'excusant platement avec des raisons plus ou moins valables, la note aurait été nettement moins salée.

Tu as raison, c'est un peu n'importe quoi, mais en réalité, vu les conditions dans lesquelles ça se passe ...


On t'apprend ou on contrôle que tu sais faire une MAr en ligne, puis en S, et que la remorque fasse 500 kg ou 2 tonnes ça ne change rien.

Après on va faire une ballade sur la route à des vitesses de l'ordre de 50 à 70 ... route avec des rond-points, c'est mieux.

Donc que le tracteur soit dans les règles ou pas trop, ça ne change rien, sauf en cas d'accident mais là c'est l'auto-école qui risque de ramasser si elle est en faute et qu'on cherche un peu trop.

Le pb avec le camion me semble différent, car la roue qui avait éclaté était agée de 17ans, et certainement très différente des autres qui équipaient le véhicule, ce qui aurait dû alerter le conducteur et surtout son employeur.

Les pneus sont garantis 5 ans, ce qui signifie qu'ils ne sont plus garantis après cette butée. C'est pareil pour nous véhicules particuliers, et personne ne nous oblige à en acheter un neuf ensuite !

La plupart des pneus de bonne marque sont en parfait état même après la fin de garantie, encore faut-il y jeter un oeil critique de temps en temps.
C'est ainsi que j'ai découvert lors du contrôle technique que les Pirelli qui équipaient ma Dahiatsu YRV étaient beaucoup trop craquelés, bien que n'ayant que 4 ans ... donc encore légaux

De l'autre coté de la frontière France-Italie, du coté de San-Remo, il y a un gars qui est spécialiste de l'hydrogommage, il parait qu'il est capable d'enlever le vernis sur une peinture de voiture sans endommager la peinture.
Il travaille avec du bicarbonate.

Ok Meltem, je vois que tu as donné, mais si ça t'était arrivé à l'entrée d'un long tunnel de quelques kms comme il y a en Italie, avec des pneus de remorque bien chauds grace à la charge limite et la vitesse excessive que tu pratiques allègrement, tu aurais peut-être eu la surprise - mauvaise ...- de voir le pneu flamber et foutre le feu à ton boat, et éventuellement à ton tracteur.

Tu me diras "avec des SI ...!  Si toi et tes passagers vous en étiez sortis sans casse, peut-être aurais-tu choisi ta remorque suivante en 2 essieux avec de vrais pneus faits pour être chargés et supporter la vitesse !

Meltem, tu ferais moins le fier si tu avais pété un pneu sous un tunnel italien ... c'est arrivé à un ami sur sa Mercédès 300, et il a cru sa dernière heure venue, famille dans la bagnole, bagages dans le coffre, et à l'époque il n'y avait pas de portable !

Je suis 100% d'accord avec ton avis, et j'ai toujours raisonné et pratiqué ainsi.

Au dernier Salon de Gènes où j'étais exposant, j'avais un cata Tomcat 750 sur lequel j'avais installé un diesel Mercury avec une embase Alpha, le tout sur une remorque Rocca 2 essieux.
Quand je suis arrivé au Salon avec mon attelage, l'espace était assez limité pour le manœuvrer, et j'ai du le faire à la main, seul ... par chance depuis pas mal d'années j'achetais du matos aux USA, dont des roues jockey qui se fixent sur le tube latéral du chassis ET se relèvent à l'horizontale quand elles ne sont plus utiles pour la manœuvre.

La roue jockey en question permet de lever une charge incroyable de l'ordre de la tonne sans plier et donc de faire tourner la 2 essieux avec l'essieu avant levé suffisamment haut pour que les pneus ne touchent plus le sol .

Et comme Nicorio, pas question de rester bloqué sur le trajet avec une roue crevée ou éclatée, en particulier sous l'un des nombreux tunnels entre la frontière à Menton et Gènes ... car dans ce cas quasi impossible de sortir du tracteur sans se faire écharper par un des camions qui roulent à près de 100 nez-à-cul.
Avec une mono-essieu, si on continue le pneu risque de prendre feu, alors qu'avec une bi on peut continuer pendant quelques kilomètres jusqu'au prochain garage.


Par sécurité, j'avais même équipé une mono-essieu d'un 2ème essieu non porteur, sans frein ni suspension, juste au cas où ...!

Il y a une vingtaine d'années, un SR italien vu à Gènes avait des sièges passagers faits de cette manière, dos au boudin, ce qui permettait de gagner de la largeur intérieure

Les gars, la question n'est pas " comment faire aller ce 650 + 115 " plus vite, mais comment lui permettre de déjauger !

C'est sûr qu'avec un 150 de 2.5 litres ça irait mieux ... surtout avec 7/8 personnes à bord sur une carène en V assez profond, car la carène a évidemment sa part de responsabilité !

Pour comparer le coté carène, mes catas Tomcats n'avaient aucune difficulté à déjauger avec de petites motorisation, quelques exemples :
- cata 632 avec 2x50 Tohatsu, hélices inox de 15" (hélices pour vitesse maxi sur le 532, 45 noeuds ...) déjaugeait comme qui rigole avec 6 costauds de la Comex + bibi, et presque déjaugé sur 1 seul moteur l'autre étant relevé - essai à Cavalaire.
- cata 632 + 2x50 Mercury 2T carbu, hélices ? certainement courtes - enlève 12 plongeurs adultes équipés et monte à 24 neouds avec cette charge, bateaux vendus à clubs de plongée en Italie .
- cata 632 + 150 Yam 2T hélice alu 17, club à Hyères, emmène 18 plongeurs équipés ...





Alors :

- pour déjauger facilement, il est bon d'avoir le moteur monté au plus bas, de façon à avoir l'hélice immergée un max ... donc tableau long + moteur L, pas plus !

- si l'hélice actuelle est inconnue ou illisible, essayer une comparaison "à l'oeil" avec une hélice lisible de la même marque ..., entre 13, 15 et 17 la différence d'angle des pales saute aux yeux, pas besoin de mesurer.
Et choisir celle qui a l'angle le plus proche de 90°, donc dans l'ordre 13 (hélice de poussée) ou 15 (intermédiaire) 17 étant probablement trop longue.