ok pour les 62, mais c'est encore beaucoup.
Sinon, Bertrand n'a jamais dit que c'était possible pour ton bateau ; il a juste dit (ou plutôt le calcul) qu'il fallait emmener une 26" à 6000 tr/mn pour arriver aux 62 Nds souhaités, nuance.
Mais le problème est de savoir si tes 200 bourrins (même survitaminés) vont suffire pour emmener une 26" à 6000 tr/mn sur ta coque ?
Moi je dis que non (mais je peux me tromper naturellement et tu viendras ici nous le dire le cas échéant  ).
Bien entendu je parle d'une vitesse max que tu peux atteindre à chaque sortie (si la mer n'est pas démontée naturellement) , pas de la vitesse record atteinte un jour de mer plate et courant favorable et jamais reproduite .... .

Peu importe le nombre de pales, une hélice de 5 pales parcourira la même distance qu'une 3 pales de même pas en faisant un tour. Le nombre de pales jouera sur la façon dont passe la puissance mais pas la distance parcourue.

euh, c'est impossible ton affaire , là aussi ya une couille dans le potage  .
Tu peux nous donner la puissance de ton moteur et le pas de ton hélice stp ?

oui la formule est simple, il n'y a aucun secret et Bertrand l'a donné.
Cela signifie que si vous êtes capables de connaitre/estimer la vitesse de votre bateau avec une puissance X, vous êtes capable de connaitre le pas qu'il vous faudra ( à un pouce ou deux prés hein car suivant les marques ou les types d'hélice on observe des écarts).
Par exemple, avec les hélices Suz et le Solent j'étais à glissement 0 (vmax théorique = vmax réelle).
Que cela signifie t-il ? Simplement que les hélices Suz doivent tirer un peu plus long que ce qui est indiqué (car il y a forcément un peu de glissement) ; ce que disait Bertrand  .
Cela explique aussi pourquoi, si on passe en hélice Merc derrière une Suz il faut monter au moins un pas de plus pour avoir l'aquivalent (ca je l'ai appris au départ sur le terrain après de nombreux essais).
Et connaitre sa vitesse potentielle n'est pas si compliqué que cela en plaisance ordinaire car il n'y a pas de miracles sur l'eau, même si il a des écarts entre les carènes.
Sans vouloir jouer les rabats-joies, et même en considérant que le Roughneck 636 a une carène très rapide, je pense que les 65 Nds sont complètement utopiques.
Et il faut aussi faire attention aux top perfs annoncées, qui si elles sont parfois réelles, n'ont été obtenues qu'une seule fois et dans des conditions optimales (mer, courant, vent etc.).
Un Optimax 225 ch (c'est pas complètement une bouse hein  et on pourrait considérer qu'il a un rendement proche d'un 200 HO) emmène un Solent 650 autour des 55/56 Nds.
On reste loin des 65 Nds (déjà passer la barre des 60 Nds sur un 6m50 plaisance c'est chaud) et donc , comme au poker, je demande à voir ...  .

Bernard

oui c'est bien moi Bertrand  .

J'en ai connu des Solent mais un 690 bleu avec un 250 XS, cela ne me dit plus rien sur le coup ...
Pour la vitesse je n'en sais donc rien, je dirais autour des 65  ...
J'ai bon  ?
a+
bernard

Effectivement, avec le rapport de réduction du HO, il lui faudrait emmener une 25" à 6000 tr/mn pour atteindre les 65 Nds (avec un poil de glissement) EN THEORIE.
Maintenant pour savoir si les 200 ch du HO suffiront, il faut essayer  si personne ne l'a fait avant.

Par ailleurs si on parle bien d'un 650 je reste de toutes les manières plus que dubitatif sur les perfs annoncées avec les Suz. Je connais bien ces moteurs pour avoir longtemps possédé le 150 puis le 175 montés derrière un Solent 650.
Alors 54 Nds avec le 150 puis 62 avec le 200, je n'y crois pas une seconde.
Sur un Solent 650, qui n'est pourtant pas ce qui se fait de moins efficient (sur le paramètre vitesse) en SR, le 150 tape dans les 45/47 Nds et le 175 dans les 48/50 grand maxi.
Et d'une manière plus générale, un 650 sera limité par sa longueur pour la vitesse max, qqsoit les chevaux que l'on mettra au cul.
Je n'ai connu qu'un seul 650 qui était aux alentours des 60 Nds : il était surmotorisé avec un 250 HO et était plus que délicat à emmener à la vitesse max, malgré la stabilité légendaire du Solent (mais qui reste un bateau, pas un avion  ). Il lui aurait fallu, au minimum le 690 (7m20 réel) pour s'exprimer plus sereinement à ces vitesses.

je viens de relire et tu parles du "nouveau" 200 donc le 4 cylindres de 2.8L.
Son rapport de réduction est de 2.5 donc je peux déjà dire que la vitesse de 62 Nds est impossible   !
La vitesse théorique à 6100 tr/mn et avec une 26 est de 52 Nds.
Avec le V6 (rapport 2.29) on se rapproche : 57 Nds mais ca reste encore loin des 62 !
Il y a clairement un blème dans les performances annoncées et quelque chose ne colle pas.

Et sur quelle taille de bateau tout cela au fait ? car j'avoue avoir du mal à suivre, ayant pris la conversation en marche désolé.

le 200 Suz : c'est l'ancien cad le V6 de 3.6L ou bien le nouveau 4 cylindres ?
Car le rapport d'embase n'est pas le même.

Salut,

avant de parle de taille (ou de son pas pour être précis) d'hélice, il faut d'abord déterminer le moteur qui doit aller dessus, sinon on parle dans le vide. Les rapports d'embase se baladant de 1.8 à 2.5 (en gros) , le pas d'hélice varie dans la même proportion. Ensuite, suivant le moteur, le régime max pourra être différent, ce qui engendrera encore quelques écarts.
Après, je ne pense pas qu'il existe de formule magique. Pour ma part, je pense qu'il faut raisonner à l'inverse, en estimant (ou plus surement si on manque d'expérience, en demandant aux connaisseurs qui possèdent, ou ont essayés, le même bateau) quelle vitesse on doit être capable d'atteindre suivant la puissance qui sera installée.
Une fois la vitesse target définie, il est aisé de calculer le pas optimal suivant le rapport de réduction de son moteur et son régime max.
Après il existe bien sur des subtilités en fonction des marques d'hélices et du nombre de leurs pales, sinon ce serait trop facile  . Par ex, pour avoir l'équivalent d'une 25" en Suz, il faut prendre un, voir deux pas de plus en Merc (exemple vécu  ).
Bonne estimation puis bon calcul (ce dernier étant une formalité) !

Oui les feux à main sont toujours obligatoires. Le gars devait confondre avec le fait que les fusées parachutes et fumigènes ne l'étaient plus en cas de VHF fixe !
Ce qui est une autre bêtise à mon sens d'ailleurs, ces moyens étant complémentaires et en cas de pépin, on sera surement content de les avoir à bord et de s'en servir.
Mais c'est vrai que cela fait peur quand tu vois que les autorités en connaissent moins que toi  !
A défaut d'avoir la division 240 complète avec soi (mais on doit la retrouver dans l'Almanach du marin Breton on Bloc Cotier de toutes les manières) il est utile d'avoir la petite plaquette concernant le matos de sécu que l'on doit pouvoir retrouver aisément sur le site du gouvernement .

excuse moi mais il n'y aucun rapport entre la distance des 6 mn et la catégorie de conception qui fait appel à des hauteurs de vague et force de vent, en aucune manière à une distance.
Perso j'ai été assuré à la Macif en pavillon Belge et la garantie s'exerçait sans limitation de navigation dans tous les pays dans les limites autorisées par la règlementation en fonction de la catégorie de conception et d'armement du bateau assuré.
Tant que je ne dépassais pas les limites de ma catégorie de conception (C) j'étais couvert qqsoit ma distance d'un abri.

erreur de manip

infection  ! il y avait un malade à bord  ?

Trèfle de plaisanteries, heureusement que l'on peut poursuivre un "étranger" qui ferait une connerie dans un autre pays.
Un pavillon étranger n'est pas au-dessus des lois heureusement !!!

Salut Thierry  ,
c'est étonnant ce genre de questions pour un ancien capbrézien non  ?
Capbreizh a possédé dans ses rangs de nombreux "pavillon belge" dont nous nous avions fait la "promotion" en étant parmi les premiers à l'utiliser il y a plus de 10 ans ; "promotion" qui nous avait valu de rudes critiques dans un certain forum à l'époque alors que maintenant (un peu grace à nous) l'usage du pavillon belge est devenu monnaie courante, même parmi les puristes qui avaient toujours une larme à la montée d'un drapeau français sur son mat !

Doumes a fait une réponse assez complète sur ce sujet mais je peux revenir un instant sur les raisons de ce choix pour beaucoup d'anciens capbreziens.
Nous avons voulu très vite organiser des sorties hauturières : Yeu et les Anglos-normandes pour citer quelques unes de nos destinations favorites.
Il était bien entendu indispensable que les sorties club se fasse dans le respect strict de la réglementation.
Alors 2 solutions :
_ armement français avec le radeau de survie.
_ pavillon belge qui permet de se passer de cet (trop) encombrant accessoire sur nos "petits" SR (les plus grands étant des 6m50.
La solution du "pavillon belge" pour tous nos membres qui souhaitaient faire du hauturier au club était donc la solution idéale.
J'insiste sur le fait que nous ne faisions aucune concession vis à vis de la sécurité car nous naviguions en groupe (sortie club) et chaque bateau pouvait donc servir de bib pour son voisin.
Alors que nous étions tous restés sous pavillon français, nous aurions du tous emmener un radeau malgré la  sécurité lié à la navigation de groupe.
Il y a bien quelques rares SR qui sont restés français au club mais ils ont du trimballés un radeau à chaque fois (ce qui représente une grosse contrainte de place sur le pont, à moins de ne posséder un italien aux larges soutes).
Pour les "belges" du club, je peux dire que l'immense majorité d'entre nous emmenions du matériel qui allait au-delà du matos hauturier français (hormis le radeau ) et que nous avions tous nos permis, hauturier compris.

A titre individuel (hors club) il m'est arrivé de faire des traversées hauturières solo (la Manche par ex) et j’ai embarqué en sus un radeau emprunté à un copain.
On peut être « belge » et être soucieux de sa sécurité, ce n’est pas incompatible bien entendu.
J’espère que cela a répondu à ta question mon cher Thierry.

A+
bernard

Bonjour à tous,

J'ai navigué pendant 11 saisons sous pavillon Belge, sur 2 SR différents. J'ai eu de nombreuses fois affaire aux autorités maritimes (Gendarmerie, Affaires Maritimes). La majorité du temps, ils ne s'arrêtent même pas dés qu'il aperçoivent le pavillon Belge, au pire ils demandent confirmation oralement que nous naviguons bien sous pavillon Belge puis ils vont voir ailleurs. Sinon, en particulier les premières années lorsque le pavillon Belge était moins connu et répandu, ils demandaient à voir notre Lettre de Pavillon puis le contrôle s'arrêtait là.
Ils n'ont absolument pas le droit de monter à bord du bateau, ni de contrôler quoique ce soit, en particulier notre matériel de sécurité qui est censé répondre au droit Belge et non français.
Mais si vous avez une installation radio à bord (visible si antenne VHF ou poste visible) ils sont en droit de vous réclamer votre Licence radio et votre certificat de radiotéléphoniste.
En fluvial par ailleurs, vous êtes tenus d'avoir un permis Fluvial (français ou équivalent étranger) qu'ils peuvent donc exiger.
Voilà je crois que j'ai fait le tour de la question.
Les seules autorités qui pourraient monter à bord pour contrôler et fouiller le bateau (mais pas contrôler votre matos de sécu dont ils n'ont rien à secouer) sont les Douanes. Mais par expérience je peux vous dire que nos "petits" bateaux ne les intéressent pas (trop petits pour faire du trafic je présume, ils contrôlent beaucoup plus les voiliers) et qu'ils ne m'ont jamais arrêtés. Et ce n'est pourtant pas faute de les croiser très très souvent, naviguant beaucoup en Bretagne Nord et Manche et dans les îles anglo-normandes.

Bien évidemment vous êtes tenus de respecter les différentes règlementations existantes en France (limitation de vitesse et autres) comme les autres bateaux français et en cas de non respect vous serez naturellement verbalisables. En cas d'infraction grave, vous pouvez vous voir signifier une interdiction de naviguer (temporaire ou permanente) sans que votre (éventuelle) absence de permis mer (pas exigible sous pavillon Belge) ne soit une difficulté.

Bernard

un Scorpion ou un Sillinger dis tu ?  2 extrêmes pourtant qui ne naviguent surement pas du tout de la même façon !

Le premier étant beaucoup plus prés de la fusée et le Sillinger de la péniche. D'ailleurs la photo du Scorpion est intéressante (hydroplanant haut sur l'eau) car tu ne risque pas de voir un Sillinger ou un Zeppelin (tellement ils collent à l'eau) naviguer comme cela, et un Valiant guère mieux.
Tout cela est régi par la carène. Donc à toi de choisir celle qui convient à la navigation que tu souhaites mais ces 2 exemples sont quasiment à l'opposé coté comportement.
Le plan de pont étant encore un autre choix.
Après vu que toutes les combinaisons carène/plan de pont  n'existent pas, il faut souvent en privilégier un. A toi de savoir si ce qui compte le plus sont les capacités marines du bateau ou les capacités du plan de pont.
En résumé abrupt : tu veux naviguer ou bien faire la sieste et prendre l'apéro au mouillage  ?

avant d'acheter un bateau, il faut impérativement l'essayer pour savoir si cela te convient.
C'est vraiment le plus important.
Quand tu dis à propos de l'essai du journaliste que la carène a l'air bonne car il se faisait "iech" à bord : ca me laisse dubitatif. Perso, ca me ferait fuir mais bon ....
Enfin, c'est à toi de savoir si tu souhaites une carène vivante qui puisse se piloter un peu et qui donne du plaisir qd la mer forcit un peu ou si tu veux un truc aseptisé qui se conduit comme une péniche.
J'ai l'impression que tu ne sais pas trop ce que tu souhaites car tu évoques souvent les SR anglais puis tu dis ensuite que tu aimes les "gros" boudins ce qui est contradictoire.
Pour ma part, je considère que des "gros" boudins ne servent absolument à rien sur un SR et en plus ca leur donne une ligne pataude mais bon les gouts et les couleurs ... .
Enfin, bref en conclusion : essai avant achat.
Car ce serait dommage d'investir une telle somme dans un bateau que tu revendras, une ou 2 saisons après car il ne convient pas à ton programme.

bonjour,

je ne suis pas certain que Arimar soit vraiment un gage de qualité  !
Tout le monde a oublié les déboires à répétition d'un certain adonf  ?
Quand aux V, après 20 ans de plaisance je rejoins l'avis de TVDLM (un prénom serait plus sympa c'est sur  ) : il y a de meilleurs choix à faire pour celui qui veut un bateau fait pour naviguer et durer un minimum.
C'est juste mon avis, mais je l'approuve  !
Bernard

100% en phase avec toi Doumes  !!!
Même si le net et en particulier certains forums spécialisés sont des moyens agréables de partager sa passion, ses expériences et ses connaissances ; j'ai aussi de plus en plus de réticence à y raconter ma vie malgré tout et réserve mes échanges plus intimes à mes vrais amis dans la vraie vie  (même si certains ont été connus via des sites spécialisés comme celui-ci ce qui reste un atout majeur de ce genre de communication : se faire rencontrer et parfois apprécier des gens qui ne seraient pas croisés autrement !).

je ne pense pas que les freins à disque soient plus fait pour aller dans l'eau que des tambours mais le gros avantage des freins à disque est l'accessibilité et la facilité de rincage. Avec quelques bouteilles d'eau, tu rinces tes freins aisément juste après la mise à l'eau (beaucoup mieux que des tambours même si je l'ai fais pendant des années aussi).
Ne pas oublier que même si l'on ne mouille que le pneu (on essaye tous de se limiter à cette hauteur effectivement), les projections lors de la sortie de cale arrose tout de même d'eau de mer l'environnement immédiat de la roue. Un petit rincage juste après n'est jamais inutile et fais la différence.

manque d'entretien tout simplement.
Une remorque (et en particulier son système de freinage) n'est pas fait pour aller dans l'eau de mer, quoi qu'en disent les fabricants.
Une remorque de mise à l'eau demande donc un entretien très suivi pour lutter contre l'oxydation inévitable. Et si on immerge ses freins (on essaye d'éviter au maximum mais on n'a pas trop le choix parfois) il faut rincer à l'eau douce et rouler derrière pour sécher un minimum.
Le souci de terre vu de la mer peut arriver sur n'importe quelle marque et il est aisé d'arriver à ce résultat : il suffit d'immerger sa remorque puis de ne pas rincer et de la laisser à l'arrêt.  Il s'ensuivra inévitablement un blocage des roues et une oxydation complète du système de freinage.
Je possède une remorque freinée de 1700 kgs (Satellite) depuis 9 saisons et elle fonctionne encore parfaitement (je n'ai changé les garnitures de freins qu'une seule fois). j'ai un pote qui a la même et tout va bien aussi. Je connais des tas d'amis dans le même cas. Et à coté de cela, je vois des plaisanciers qui doivent tout changer au bout d'une saison, quand cela n'est pas au bout d'une seul mise à l'eau.
Cherchez l'erreur .... !

Où est ce que l'on signe la pétition svp ?
cela fait une demi-heure que je cherche partout ......

Salut Bertrand,

toujours les mêmes que l'on retrouve  !

Vous êtes dur avec lui  .
Perso je trouve que je râle beaucoup plus que lui    !
Je le trouve très gentil notre olive et vous n'êtes que des médisants  !

le principal est dans le titre  !
Je connais déjà pas mal d'entre vous, soit dans la vraie vie, soit dans la vie virtuelle des forums.
Mon pseudo est "epervier 35" sur d'autres forums (vcf, capbreizh ...) où j'ai sévi ou sévis encore  ).
Cela fait maintenant 12 ans que je suis en Bretagne et je m'y plais énormément.
Mosquito est le nom de mon souple car je navigue aussi beaucoup en souple.
La navigation est différente et on est plus limité par la météo mais on y prends énormément de plaisir également.
Le souple permet en particulier des navigations au ras des rochers ou dans très peu d'eau, ce que n'autorise pas un bateau plus gros.
Dans le même esprit il permet des aventures intérieures dans nos petites rivières et dans les marais qui les entourent qui représentent un champ d'exploration inédit.
Longue vie à ce nouveau forum.
Bernard