... Tu devrais essayer de contacter Ski Wake (Michel) qui a une bonne expérience des suz 140 , je crois qu'il est sur ce forum, sinon tu le trouveras sur l'autre forum frère: Verado club de France.
SI je peux aider, ce sera avec plaisir
Cela dit, en ce qui me concerne , si j'en suis à mon 4ème DF140, ils sont montés sur des coques rigides pour un usage club de glisse nautique
j'ai eu d'abord un DF 140 de 2008, monté sur une coque de 5 mètres STARCRAFT AMERICAN SKIER 16'
puis des DF140 en version "A" sur des SEA RAY 175 OB
Mais bon, ... entre la tour de wake et le bimini à poste ...
c'est quand même sacrément moins aérodynamique que vos SR "affutés"
Je fais en sorte d'arriver à fond ( et seul à bord ) aux 6 200 tours de la plage de régime maxi ...
sans les freins aérodynamiques, coque propre ( avec AF ) bougies neuves, bien trimé et seul à bord je l' ai poussé au rupteur qui est vers 6 300 / 6 400 tours.
pour des questions "économiques" vu le nombre d' heures moteur sur la seine ( 300 à 350 environ / an ) et le fait que je tape assez souvent des épaves je tourne avec des hélices alu Suzuki ( bon marché à changer ) ...
C'est vrai , elles sont tres bien ces platines , Permet de sortir tranquille / sans risque de vol Et de pouvoir remettre le treuil manuel au cas ou ... tres pratique ...
voilà ... tout pareil pour moi , avec une "subtilité" supplémentaire me concernant, ... comme mon club a 2 remorques mais qui ne sont pas utilisées simultanément ...
je peux adapter TRES rapidement n'importe quel treuil sur n' importe quelle remorque ... Enfin,... çà , c'est la THEORIE ... parce qu'en pratique Je n'utilise QUE le treuil électrique pour la remontée du boat ( ou sa dépose sur des palettes / pneus lorsque je fais par exemple l' antifouling ) et qu'une aussière d'un bon diamètre pour la descente des bateaux lors de la mise à l' eau ...
Effectivement si les prévisions météo se révèlent etre exactes, avec si peu de vent les vitesses des voiliers ne devraient pas battre des records …
J'attire cependant votre attention sur cette réalité …
« Dans le temps » , les plus rapides des voiliers étaient loin d’atteindre la vitesse des bateaux "rapides" accompagnateurs,
Désormais, avec une force de vent "normale" pour un grand nombre des bateaux de course à la voile actuels , il vont aussi vite, et surtout, par leur longueur, peuvent passer bien plus vite les vagues , alors qu’un SR devra ralentir pour éviter de décoller… Et là , depuis quelques années, un bon nombre de voiliers de course vont PLUS vite que la majorité de nos bateaux de "plaisanciers" … lambda …
En course automobile, si les voitures de sécurité vont évidemment moins vite que les voitures de course, … au moins, … les pilotes doivent tous suivre la voiture de sécurité avec interdiction de dépasser
Bref, l’ « espace » d’ évolution est limité à la piste , et les pilotes savent qu’ils n’ont pas le droit d’ accélérer…
En voile , • pour un départ de course, l’ « espace » est bien plus grand et les bateaux vont dans tous les sens • les bateaux peuvent prendre des mégas accélérations sans que le skipper puisse « freiner » • il y a plein de « machins » qui dépassent des coques ( Foils, « outriggers », safrans, etc … ) qui peuvent s’ avérer etre sacrément dangereux …
Autant pour les régates « de quartier » avec les bateaux de Mr Tout le monde qui plafonnent à moins de 10 nœuds, la présence de bateaux de plaisance autour d'eux semble peu risquée… Autant avec les bateaux de course d’ aujourd’hui ….
Certains d'entre nous ont en mémoire l' accident qui s' est déroulé au déport de l' escale française de la VOLVO OCEAN RACE lorsque le trimaran de 40 m SPINDRIFT 2 ( qui ne faisait pas partie de la régate et était simplement venu là "saluer" les concurrent ) a malencontreusement heurté un Semi Rigide avec un de ses safrans.
La femme dans le SR a du etre amputée d'une jambe ...
En tous cas, belle vidéo …. Bravo et Merci du partage !
Et quant aux images des passages dans la "lessiveuse", comme en général, les vidéos / photos "écrasent" ( atténuent ) la hauteur des vagues …. j'imagine que ce soit etre plus impressionnant "en vrai" ….
Bizzare cette histoire, j'ai eu moi aussi un soucis avec mon attelage voici les circonstances :
De retour de weekend et désirant rentré mon bateau chez moi, je me place de façon à entrée par mon portail , la rue n'est pas spécialement large je doit serez sur la gauche pour entrée a droite afin de passez en biais dans les 4 mètres de mon ouverture.
La voiture de ma voisine ce trouvait garée en face de mon domicile, quelques mètres en avant de mon entrée garage.
l’arrière du bateau avec le porte faux a frotté la vitre passager et le montant arrière gauche de sa Clio !! Pas de dégât sur le bateau et des rayures sur la vitre et un petit enfoncement sur la tôle !
J'ai contacter mon assureur bateau, qui me renvoi vers mon assureur auto, le bateau étant sur remorque ! J’appelle mon assureur auto ( qui est également celui de ma remorque ) celui ci me précise que je doit faire un constat en prenant les numéros d'immat et de carte vert de la remorque.
A aucun moment je n'ai eu à préciser l'immat de la voiture ou son numéro de contrat d'assurance, tout a été pris en compte sur le contrat remorque, sans incidence sur mes bonus auto ! ….
Bonjour Dominique
Le lien indiqué mentionne que
En cas d’accident avec votre remorque, c’est à l’assureur du véhicule tracteur d’intervenir pour la gestion du sinistre. Sur votre constat amiable d’accident, vous devrez renseigner la marque et l’immatriculation du véhicule tracteur ainsi que les coordonnées d’assurance de celui-ci. Il est donc utile que le véhicule tracteur et la remorque soient assurés chez le même assureur.
.... Cette histoire de remorque assuré que si elle est dételé ressemble a une "entourloupe" de ton courtier qui voulait te faire supporté un malus ou supprimé un bonus. ….
Quand serait il alors, si sur la route la remorque de plus de 750 kg disposant de son immatriculation et donc de son contrat en propre, si ta remorque percute un autre véhicule venant en face, ( suite à éclatement avec départ en lacets par exemple )
Elle ne serait pas assurée car attelé à une voiture ?
...
SI , mais de ce que j'ai compris, … c'est l' assurance de la voiture tractrice qui prend en charge le dommage
Normalement pratiquement toutes les assurances auto prennent en charge une remorque de moins de 500 Kg puisque celle ci porte l'immatriculation de la voiture tractrice donc sur ce point normalement pas de soucis, il suffit que le particulier loueur déclare l'utilisation d'une remorque. Et que le locataire lui fasse faire une plaque avec limmat de la voiture louée. …
... Au delà de 500 kg la remorque porte sa propre immatriculation et donc doit avoir sa propre carte verte et est assuré en temps que remorque, à partir de cela peut importe par qu'elle véhicule elle est tracté !
Malheureusement - comme souvent avec les assurances.... - ce n' est pas aussi simple ...
Ton assurance remorque la couvre quand elle est dételée ...
Mais si par exemple tu as un accrochage alors que ta remorque est attelée, Aussi surprenant que cela peut te paraitre… sur ton constat amiable il faut mettre l'immatriculation de la voiture tractrice et les infos du contrat de la VOITURE ...
Dans ce cas-là, ton assurance remorque ne te servira à rien ... ( je n' ai évidemment pas écrit que l' on pouvait s'en passer en prenant cette règle pour … "prétexte" …
Quelle est la raison de ce "principe" ? Je l' ignore ...
Ayant eu un accrochage sans gravité avec un 2 roues ( qui a profité que j' étais à l' arret à un feu avec ma remorque ) pour s'intercaler ENTRE la voiture et la remorque ( faut quand même le faire )
lors de mon départ le garde boue de ma remorque a frotté contre le pot d' échappement du 2 roues J'ai donc rempli un constat en indiquant l' assurance de la remorque
Mon assurance m' a demandé de refaire un autre constat amiable en mettant cette fois ci les infos d'assurance du véhicule tracteur ... Alors que ledit vehicule n' avait aucun dommage ( contrairement à des dégats mineurs sur ma remorque ...) .
Que pourriez vous me dire sur la réglementation des charriots de mise à l'eau ? Peut on réellement sur 1 ou 2 km à 30 km/h tracter ce genre de charriot non immatriclé.
Je pense que c'est interdit et que seule les chantier naval ou autre ayant des autorisations spéciales peuvent rouler avec. Mon concessionnaire par exemple a une plaque dilaté provisoire pour pouvoir rouler avec des remorques pas encore immatriculée et il a aussi des autorisations spéciales pour justement rouler avec des chariot de mise à l'eau pour de gros bateau par exemple.
Je ne sais pas s'il y a une réglementation précise , mais on constate "souvent" que lors de maneuvres de chariots de mise à l' eau , le véhicule tracteur possède un ( ou plusieurs ) gyrophare(s) , comme les engins de chantier ( qui sont dépourvus de plaque d' immatriculation ).
On peut supposer une certaine "tolérance" d'usage d'un chariot de mise à l' eau entre le lieu de stockage du bateau et de la mise à l' eau , sous réserve - probablement - de rester sur l'aire technique - et DE NE PAS EMPRUNTER DE VOIE DE CIRCULATION OUVERTE A D'AUTRES VEHICULES ….
QUID en cas d' accident avec la remorque attelée ( puisque dans ce cas c'est l' assurance de la voiture tractrice qui est censée prendre en charge les frais … )
Perso, l' assurance de ma voiture est prévenue que je tracte une remorque de + de 750 kgs …
Que se passe-t-il s'il y a un accident / accrochage avec la remorque attelée et …. que le proprio de la voiture n'a pas prévenu ( de façon écrite avec preuve de réception ) son assurance de la traction éventuelle de remorque ?
Déjà que certains proprios "oublient" ( volontairement ou non, n' est pas la question ... ) de préciser à leur assurance le fait qu'ils partagent leur voiture ...
Sinon, ... en prenant un max de précautions ... la location de véhicule de "tourisme" entre particuliers peut s'avérer etre une bonne alternative à la "pénurie" de voitures particulières avec attelage
Sinon, il reste effectivement la location d'utilitaire ... mais avec un nombre de km inclus souvent restreint ...
Envisageant d'acheter un bateau ( 5m5o ) à plus de 1ooo km de chez moi , j'ai également recherché un véhicule en location pour rapatrier chez moi ledit bateau
je crois avoir appelé la quasi totalité des loueurs de véhicules particuliers, et la réponse à été négative.
En fait, la raison serait probablement du à un risque plus élevé , sans compter qu' en cas de sinistre avec la remorque, si celle -ci est attelée, c'est l' assurance de la voiture tractrice qui paiera …
La seule solution de véhicule avec attelage était la location …. d'un camion benne ( qui sont amenés à tracter des groupes électrogènes, compresseurs et autres bétonnières … )
Mais alors le prix de la location atteignait des .. "sommets" , car avec seulement 4oo km d'inclus - dans le meilleur des cas - et, devant faire un peu plus de 2ooo km.. l' addition était salée
J'ai regardé également la possibilité de louer un camion plateau sur lequel la remorque pourrait etre mise ... là encore , si c'est jouable sur une courte distance, ce n' était pas financièrement envisageable ...
Le vendeur du bateau venant de temps à autre en région Parisienne, nous avons trouvé un accord pour qu'il me livre ledit bateau.
Il y aune piste que je n' ai pas exploré, c'est la location d' un camping car dont certains sont équipés d' attelage... Y en a t il cependant proposés à la location qui soient muni de cet équipement ? .. je ne sais pas
Tiens nous au courant de la suite de ton projet , cela sera utile aux forumeurs
bjr A ta place , je contacterai les VNF qui, par définition établissent et connaissent les zones de vitesse où la pratique de la navigation "rapide" et/ou du "Ski Nautique" est autorisée…
Attention, cependant la totalité des cours d'eau et autres retenues d'eau n'est pas forcément géré par les VNF
Dans ce cas là les préfectures sont censées avoir les infos ...
Connaitre les zones de vitesse c'est bien, mais cela ne dispense pas de connaitre la réglementation locale , voir auprès des préfectures les - RGP ( Règlement Général de Police ) - RPP ( Règlement Particulier de Police )
Par exemples
- sur l'Yonne et la Seine jusqu'à Rouen , la navigation rapide ( ou la pratique du Ski ) est interdite du 15 Avril au 15 juin … ( sauf pour les Associations sportives AVIRON / VOILE / SKI NAUTIQUE affiliées à leur Fédé et qui peuvent solliciter un arreté Prefectoral qui leur autorisera une dérogation pour pratiquer ).
- sur notre zone de vitesse, a) la pratique du Ski est autorisée de 10h à l' heure du coucher du soleil sans que cela puisse dépasser 21 h ( alors que sur d'autres zones, il n' y a pas cette limite à 21 h … )
b) la pratique du JET SKI ( et des engins hydro-propulsés ) est interdite
c) les sports nautiques à effet de vagues ( type WAKESURF ) est interdite
- sur certaines zones de vitesse, il y a un nombre défini de bateaux pouvant tourner simultanément
A noter qu'avec une remorque double essieux, j'ai constaté pour une charge utile approchante , que le diamètre des roues /pneus et la taille des pneus étaient évidemment plus réduite que pour une simple essieu.
J'ai vu aussi que pour une charge équivalente le modèle 2 essieux avait des pneus "normaux" … alors que le modele simple essieu avait des pneus renforcés ...
Du fait de la taille plus réduite des pneus, une remorque double essieux sera un peu plus basse qu'une simple essieux. çà n'a l'air de rien, mais quand je vais laver les boats de mon club à un centre de nettoyage… sans démonter la tour de wake , avec la remorque double essieux , le boat passe juste à quelques cm près … alors qu' avec la simple essieu, .. ça coince
Bref, on gagne un peu en centre de gravité ( donc stabilité ) et en résistance à l' avancement ( mais bon, on perd aussi un peu en frottement supplémentaire… )
Effectivement pour le freinage on se retrouve avec 4 freins au lieu de 2 …
Lors des passages des dos d'ane / ralentisseur le bateau bouge moins qu' avec la simple essieu.
Avec une double essieu, pour déposer mon boat pour sa révision ( à une petite soixantaine de km de chez moi ), j' avais négligé de prendre ma roue de secours … ma seule et précédente crevaison ( avec une simple essieu ) remontait à plus de 10 ans .. J'étais à la bourre, et Evidemment en voulant gagner du temps, à moins de 5 km du but, j' ai pris un "raccourci" …. et mon pneu AV a éclaté sur une bordure ( apparemment "coupante" )
Une fois arrivé chez le mécano, il n' a pas pu prendre mon bateau et n' avait pas de roue de secours, bref, … j'ai refait les 55 km sur 3 roues à 60 km / h … Cela dit, si j'avais eu ma remorque simple essieu … j'aurais sans doute plus pensé à la roue de secours ...
Selon les capacité de charge totale, il est sur qu'avec une simple essieux, la charge utile sera un peu plus élevée qu' avec la double essieux ...
Si on doit faire de la route en étant chargé, la double essieux me parait plus sécurisante Si les trajets son courts et qu'il y a de la maneuvre à la main ... effectivement la simple essieu sera plus facile à gérer ...
mon but était de pointer du doigt une (relative) nouvelle disposition que je n'avait regardé que d'un œil distrait, et qui semble unanimement rappeler que le capitaine de navire se doit d'être avant tout avisé et responsable. …
OUI, … et c'est bien cela … qui est au final, le plus important
Nous sommes d' accord, et je remplacerai bien "mur" par .. bordé, mais bon
Peut être pas, la définition de Wikipédia (il faut bien prendre une référence)
Le bordé est l'ensemble des bordages, c'est-à-dire l'ensemble des parties qui constituent la coque d'un bateau Le bordé peut être divisé en quatre zones : le pont, les murailles, les fonds et les bouchains
OK Claude, mais on n'évoque pas pour autant de "mur" …
.Je présume que ce mot vient d'un traducteur automatique ..
En tant que plaisancier, c' est en grande partie grâce à lui que nos bateaux à moteur sont confortables ...
En effet c' est lui qui inventa les coques dites à "V" Profond ... , coques qui permettent d' aller vite dans les vagues sans trop "taper" ....,
Au début des années 60, a été développé aux USA une course qui ralliait MIAMI ( Floride ) à NASSAU ( Bahamas ). Et dans ces régions là , la mer n' est pas forcément plate en permanence , ... wx Et avec des coques dotées d' un "faible "V" ", à partir d' une certaine hauteur de houle, il fallait réduire la vitesse si on ne voulait pas casser la coque ...
C'est donc pour maintenir une vitesse élevée,, même lorsque la mer n' était plus plate, que Ray HUNT conçu " BRAVE MOPPIE "
le 1er bateau "rapide" quel que soit l' état de la mer.
Regardez sur la photo - ( en bas à droite ) , l' arbre d' hélice babord est complètement en dehors de l' eau ( et on devine le tribord idem ) ; malgré cela l' échappement crache quand même de l' eau .... ( j' espère que le moteur avait un système de refroidissement en circuit fermé <> ... )
- si le pilote et le TRHOTTLEMAN ( celui qui est chargé de gérer les manettes d'accélération du moteur ) son équipés de Gilets et de casques, il semble y avoir 3 "passagers" ( probablement des techniciens dont Ray Hunt ) en .. bras de chemise aa...
Ce qui est intéressant , c' est que ce bateau , lorsqu'il a gagné plusieurs fois cette course était équipé de moteurs DIESEL ( en 2 temps ) ...
Je vous laisse lire la vitesse atteinte ...
Le pilote de "Brave Moppie" était un certain Monsieur ... BERTRAM qui créa son chantier Naval éponyme ....
non seulement il a beaucoup travaillé et conçu des voiliers .... mais surtout , ....
c' est encore lui qui est à l' origine de la carène et de la conception du 1er BOSTON WHALER avec sa carène insubmersible remplie de mousse et également de sa forme en "Aile de Mouette" ( appelée "CATHEDRAL" en anglais ; ( peut etre parce que GULL WING qui a copié le profil a été une marque de bateaux ... )
et souvenez-vous ....
La liste des prestigieux chantiers navals avec lesquels RAY HUNT travailla est plus qu' éloquente ....
Quant à ceux qui pourraient croire que RAY HUNT ne conçu que de "PETITS" bateaux avec sa coque en " V Profond" ....
regardez ci-dessous ...
25 mètres ... 42 tonnes 2 x 8oo cv et 24 Nœuds .... aa ( je rappelle que c' est une info extraite d' un NEPTUNE NAUTISME de .. 1966 ( plus d' un demi siècle )
Son histoire est intéressante ( presque autant que sa carène … )
Mai 1972, Richard Nixon Pdt des USA effectue une visite de chef d'État en Union soviétique. Il présente ( au nom des États-Unis ) une berline modifiée au secrétaire général Leonid Brejnev, .
En août de la même année, en cadeau réciproque du secrétaire général Brejnev est arrivé un hydroglisseur soviétique à grande vitesse en mer ou eau douce.
Bien qu'il s'agisse d'un modèle à foil ( qui nous écarte du sujet d'origine … ), … je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette coque dont la carène est sacrément "travaillée" , je vous laisse juger
Les "steps" existent, mais sont assez peu marqués …
la coque est propulsée par un seul moteur avec une transmission Z Drive ..
Le bateau a été restauré à l'origine en 2005. Il naviguerait encore aux USA ...
Voici un exemple de coques à STEP produites en série les MONTE CARLO …
La différence entre les présences ou non de STEP entre les SR et coques "dures" vient aussi sans doute du fait que les steps seront d' autant plus efficaces que la coque est "lourde" ( ce qui est assez "classique" avec les coques "dures" ).
Comme j' ai l' "impression" ( .. vous me direz si je me trompe ) que les SR sont en général plus "légers" ( ou, .. moins lourds si vous préférez … ) cela pourrait aussi expliquer le plus faible nombre de SR a STEP … ( ce ne sont que des hypothèses persos … rien de plus )
Comme évoqué par Hervé, on peut imaginer la complexité de la forme du moule entre une coque à 2 steps ( il me semble assez rare que les coques n' aient qu' UN SEUL step … ) comparé à une coque sans step...
Et qui dit forme complexe, dit une augmentation "sensible" du coût ...
Et après, ... il va falloir amortir cette charge financière supplémentaire sur la production… et dans le cas où la production est faible ... ça risque d' etre difficilement faisable ...
On peut en effet supposer le surcoût de construction…
Et sans doute que c'est efficace pour certaines vitesses et conditions de navigation … - certes utile en compétition - mais sans doute moins pour une utilisation plaisance
et selon la formule .. " le jeu en vaut-il la chandelle " ?
En caricaturant… Est-il utile de prévoir un aileron d'appui surdimensionné pour une voiture qui ne roulerait qu' en ville … ? ( on va éviter de réfléchir en fana du "tuning auto" et autre "Jacky" … )
Pourtant, il est indéniable que pour des voitures de course ( sur piste ou rallye ) … il est important d'avoir de l' appui aérodynamique…
Je ne sais pas si le // est juste, .. mais disons que ça donne une idée …
Je vais "rebondir" sur la réponse très intéressante de Guillaume
Et en plus je vais parler d'une "célébrité" Arcachonnaise , … en la personne d'Yves PARLIER
Alors qu'il était coureur océanique, pour avoir le bateau le plus rapide, il a mis à l' eau en 2oo4 un catamaran de course assez révolutionnaire appelé l' HYDRAPLANEUR …
on le voit ici lors d'une de ses premières sorties d' entrainement, doubler aisément le monocoque ( IMOCA ) de 60 Pieds ( 18 m ) avec lequel Y. P. avait fait le vendée globe …
Comme l'a expliqué Guillaume, l'avantage des coques à redan est de diminuer la surface mouillée … et donc, .. qui dit surface mouillée réduite, dit … moins de résistance à l'avancement. Donc s'il y a moins de résistance à l' avancement ( ou frein hydrodynamique ) , pour une "puissance" égale, … la coque va accélérer …. ET donc , si elle accélère, cela va favoriser le déjaugeage de la coque et donc diminuer la résistance due au frottement de l' eau etc etc on est alors dans ce que l' on peut sans doute définir comme un cercle vertueux.
Guillaume l' a bien expliqué, les coques à redans se sont révélées particulièrement efficaces dans le cas des hydravions , tant pour leur coque centrale que pour leurs flotteurs.
Cela dit, si la démarche théorique de l'utilisation du principe de la coque à redan pour les coques de l' hydraplaneur était intéressante, il me semble ( mais je peux me tromper … ) que les techniciens avaient sans doute sous estimé différents points ... Je vais vous donner mon ressenti ...
1°) La phase de décollage ( ou d' amerrissage ) d'un hydravion est relativement "courte" en terme de temps … alors que pour un bateau "normal" ( je veux dire sans foils ) , il n' y a pas vraiment de moment ou la coque ne touche plus l' eau…
Cette phase de décollage de l' hydravion me semble plus venir de la portance des ailes que de ses flotteurs et coque centrale. Cela dit, plus les flotteurs vont s' elever et plus faible sera leur trainée hydrodynamique, donc cela aidera à l' augmentation de la vitesse … ( et donc de la portance des ailes, etc etc .. on en revient au cercle vertueux précédemment décrit ... )
2°) Je ne vous apprendrai rien en vous parlant de l'"inconfort" d'une carène qui "tape" sur l' eau , et cela d'autant plus - qu'il y a du clapot ou des vagues - que la vitesse augmente…
Bref, si l' on peut supporter un inconfort "temporaire" à bord d'un hydravion ( le temps du décollage ou de l'amerrissage )… je vous laisse imaginer la situation à bord d'un voilier dont l' objectif est d'aller le plus vite possible … dès lors que la vitesse est élevée, et que la mer n'est plus vraiment plate.
Et contrairement à l' hydravion, les coques restent en permanence + ou - au contact de l' eau …
Et cela, pendant toute la durée de la course ( pensons à une transat qui se faisait pendant une dizaine de jours à cette époque ) ..
Je ne sais pas trop la "souplesse" éventuelle de la coque à son époque de construction … Aujourd'hui avec les coques construites en carbone, c'est d'une rigidité totale avec notamment un inconfort acoustique permanent du notamment aux résonnances, bruits d'impacts incessants contre la coque… .
A tel point que certains navigateurs du Vendée Globe portent en permanence des casques audio pour lutter contre ces bruits permanents…
3°) En dehors de l' aspect sonore, … les chocs et vibrations continuels doivent sans doute etre assez pénibles à supporter ( tant sur l'homme que pour les équipements ) Et cela d'autant plus que le phénomène durera longtemps…
Bref, après un chavirage, depuis 2oo5 l' Hydraplaneur n' était plus utilisé. ...
Depuis qu' Yves Parlier a quitté le monde de la course à la voile, il est cependant passionné par le projet de propulser des navires ( meme et surtout de commerce ) avec des ailes de Kite …
Il va donc à nouveau se servir de son HYDRAPLANEUR comme base de travail