Je pense qu'on ne devrait pas être autorisé à travailler sur un bateau avec des équipements générant de la chaleur, des étincelles, etc ... à moins d'une certaine distance de sécurité des autres unités, distance à définir.

Mais il faut bien dire que le feu, on s'en fout ...!

Que dire des incendies qui réduisent en cendres de magnifiques régions comme celles du sud de la France par exemple ... que fait-on pour simplement les éviter - difficile - ou limiter leur propagation   ABSOLUMENT RIEN d'efficace !

Il ne serait pourtant pas bien difficile de réunir quelques "experts" et de les laisser plancher sur un projet, genre création de coupe-feux qui permettraient de construire des groupes de maisons avec une végétation limitée facilement contrôlable par les habitants.
Un incendie démarrant dans lune zone boisée serait bien plus rapidement circonscrit puisqu'il ne trouverait presque plus rien à brûler en arrivant dans les zones habitées.

Aujourd'hui on attend que le feu démarre et on y envoie pompiers, Canadairs, hélicos et autres, des moyens forcément insuffisants au regard des surfaces détruites, y compris malheureusement vies humaines, habitations, usines, etc ...
Ces moyens ridicules sont en plus très coûteux en eux-mêmes, ce à quoi il faut ajouter les pertes de revenus de ceux qui vivaient du tourisme dans les régions détruites, et la disparition de la végétation qui est le poumon de la planète, végétation qui mettra des dizaines d'années à se régénérer pendant que les incendies effacent juste à côté. Ensuite les assurances augmenteront leurs tarifs et on reconstruira, et la communauté indemnisera les professionnels qui auront perdu leur outil de travail !

Ne serait-il pas économiquement rentable de faire un grand plan "anti-incendies" et d'y mettre les moyens, routes et infrastructures indispensables pour implanter des ensembles de quelques centaines de maisons au milieux de zones actuellement prêtes à brûler.
Si on demandait la participation des assureurs, ils ne seraient peut-être pas contre à condition que tout le monde y aille.


J'ai un exemple très précis sous les yeux ... j'habite sur la Côte d'Azur dans une petite commune à quelques kilomètres de la Méditerranée - à 5 kms environ à vol d'oiseau - où les habitations sont groupées le long de routes en majorité étroites et sinueuses, où souvent 2 voitures ont du mal à se croiser sans se frotter ... ces maisons se trouvent en majorité très proches d'une végétation luxuriante et mal ou pas entretenue, car elle appartient à des propriétaires qui n'y consacrent pas les euros qui seraient nécessaires pour empêcher les énormes pins de devenir des monstres prêts à exploser à la moindre étincelle. Alors comme tout ce qu'on pourrait faire n'empêche pas d'être envahi, on ne fait rien, on laisse pousser les jeunes pins alors qu'il suffirait de les couper dès qu'ils apparaissent.

Quand j'ai acheté mon terrain il y a bientôt 30 ans, j'avais une vue dégagée et magnifique sur la chaîne des baous, aujourd'hui 3 énormes pins appartenant à la voisine quasi-centenaire et milliardaire non seulement montent à 20 mètres de haut, mais se touchent et leurs branches rentrent chez moi de 5 mètres ...  et cette pinède dense s'étend tout autour sur des kilomètres. On vit à coté d'une bombe.
Si un incendie démarre dans les maisons de la colline d'en face avec mistral dominant, il n'aura qu'un vallon de 500m à dévorer et en 1 heure je n'ai plus de maison ! Idem pour les autres, soit quelques centaines de maisons détruites ! Les Canadairs auront à peine commencé à arroser qu'il n'y aura plus rien à sauver.

Les pompiers ... vu la distance des casernes les plus proches, les meilleurs mettront au minimum 1/2 heure pour arriver à condition qu'il n'y ait aucune voiture qui gêne et qu'ils arrivent à se retrouver entre routes encombrées et chemins sans issue où l'on ne peut pas faire demi-tour.

Les gens s'en foutent ... en 98 il y a eu un gros incendie entre la mer et la colline Sud (zone peu arborée en pins) qui a rasé quelques belles propriétés et fait sortir les gens de leur maison pour se sauver ... je ne vous dis pas le m..dier sur les routes et les files de voitures avec valises en vrac sur les sièges !
Cela m'a fait m'équiper d'une pompe à incendie avec moteur thermique autonome et 50m de tuyaux me permettant de vider la piscine de 50m3 pendant 2 heures en crachant à 30m, car en cas d'incendie on commence par couper l'électricité ...

Comme j'avais de super prix chez un fournisseur, j'ai fait la tournée de 90% des propriétés du coin avec piscine pour les inciter à s'équiper afin de ne pas compter sur les pompiers. A votre avis, combien m'ont simplement re-contacté pour en parler

J'ai 2 Powertech montées sur mes Tohatsu 70, une PTR3-19" et une  SCD4-20".

Si un essai t'intéresse ...

Salut Marilo ...!

Mon avis sur ton montage ou plutôt perçage ... c'est bien à part qu'il manque une chose importante, je dirais même primordiale,  c'est une rondelle cuvette en inox massif entre la vis et le gelcoat.

Si tu ne la mets pas - mais je suis certain que tu la mets ...- alors disons " si ON ..." c'est l'éclatement certain du GC à très brève échéance et ça se desserre !

Sur mes Tomcats, c'était fait avec du cordage N torons gris, de gros diamètre - à la louche 12 à 14mm - replié et simplement attaché et maintenu par une cordelette d'environ  1 à 1.5 de diamètre enroulée autour  et attachée comme on fixe un hameçon sur un fil nylon.

Simple et efficace !

Pour l'esthétique, on peut aussi y ajouter un thermo-rétractable

Salut Marilo, comme l'année dernière, je suis intéressé par une place parmi les 3 qui te restent disponibles à ce jour.

A plus, amitiés,  JC

Les thundercats attaquent la déferlante de face, car la paire de boudins pointus fait une étrave très fine qui pénètre dedans sans être réellement soulevée, sinon ce serait la culbute.
Le bateau se remplit mais le tableau arrière complètement ouvert évacue l'eau quasi instantanément.

Avec un rib, ça doit être possible s'il a une étrave très pointue et peu de volume avant - je ne m'y risquerais pas avec mon Tomcat, car il n'enfourne pas.
Par contre suivre la vague et guetter le moment où elle commence à déferler, ça doit être sympa, mais il faut les avoir bien accrochées et être sûr qu'il y a suffisamment d'eau, et quand on est près du rivage de ce qu'il y a sous l'eau - ou plutôt de ce qu'il n'y a pas, je pense à rochers, sable ... car si on en rencontre ça risque de faire mal

Le principal inconvénient des roues en 13" est qu'elle surélèvent sérieusement la remorque.
Sur la route c'est sans problème, mais sur la cale ça peut faire une sacrée différence.

Plutôt que de monter des 13", je suggère de rester en 8 ou 10 pouces mais avec de vrais pneus de voiture.
Les Austin Mini, S, Cooper etc ... en étaient équipées, et elle roulaient à une vitesse très différente de celle pratiquée par ceux qui tractent - sauf certains malades évidemment !

Ces pneus se montent sans problème sur les jantes "remorque" et sont très résistants à l'usure, ne serait-ce que par la large surface de contact - probablement 3 à 4 fois celle d'un pneu remorque en 8" - plus l'épaisseur et la qualité de la gomme.

Comme nous étions tous à la même hauteur pour la belle photo, ce n'était certainement pas les vagues d'étraves qui pouvaient inter-agir, mais plutôt celles qui nous suivaient, et le Zep a peut-être été propulsé ainsi par la conjugaison de vagues venant de babord et tribord qui ont crée une dépression coté arrière-babord et l'ont fait virer tribord.

Quand les photographes nous ont demandé de le faire, j'avais émis quelques doutes sur la possibilité de naviguer en sécurité et en groupe serré avec des pilotes pas forcément expérimentés, mais il est vrai que quand 2 pneus se touchent ça ne casse rien

Quand on a la flemme de démonter les joues, on arrive à tordre l'extrémité du cable neuf et on se retrouve avec une commande dure qui endommage le boitier

La video de "bass boat crash" me rappelle un épisode que j'ai vécu, qui s'est produit dans les années "un peu avant 2000".

Moteur Boat avait convié les divers importateurs de ribs à un comparatif 5.50 à Hyères.

J'étais venu avec un cata Tomcat 550, motorisé par probablement 90 Tohatsu (voir l'essai, mais c'est sans importance ) et au retour vers le port, les accompagnateurs, qui étaient sur un assez gros rigide, nous ont demandé de nous rapprocher les uns des autres tout en naviguant afin de faire des  photos de groupe.

On était aux alentours de 30 noeuds, probablement un peu en dessous, et à ma gauche à ma hauteur se trouvait un Zeppelin piloté par le patron de la marque.
Sans la moindre raison apparente - la mer était à peu près calme devant nous mais pas vraiment "entre nous" - son bateau s'est mis en travers et a viré vers moi, et je lui suis monté dessus sans avoir eu le temps de couper les gaz, ni lui ni moi ...
Il a eu la console arrachée, heureusement pas de blessures, ouf ! Le sieur Lamour a eu beaucoup de chance ce jour là.

Ce qui m'a rappelé cet épisode, qui n'a évidemment pas été relaté par MB, c'est le sillage coupé par le bass boat et le virage très brutal vers tribord engendré par le déséquilibre qui s'en est suivi.

Je trouve choquant de naviguer avec 12 personnes à bord d'un bateau homologué pour 5 maxi, surtout si on va vite.

Et dire que ça n'aurait pas d'incidence sur les qualités de navigation du bateau, euh ... c'est un "expert" qui dit ça ?

Le fait d'être un ancien pilote de course, qui ne conduit que des mono ou biplace, peut-il faire de lui un expert, j'en doute légèrement

Je suis bien d'accord avec la réponse d'Urpeko, et quelques secondes avant t=39 on voit qu'on arrive sur quelque chose de pas naturel, une grosse écume alors q'avant il n'y en avait pas du tout !
Ca pouvait être un rocher ...

La bonne option était évidemment de ralentir un peu mais pas trop pour avoir le temps de voir venir et réagir dans le bon sens.

Ca devrait être bon !

Toutefois, quand on achète de la colle, on ne connait pas la fraicheur du durcisseur - elle est primordiale, bien plus que celle de la colle - alors je suggère fortement de faire des essais de collage afin de s'assurer que ça tient en température.

Le durcisseur est très cher, la bouteille alu d'environ 0.75litre - si ce n'est pas 0.50, faut que je regarde - vendue par Bayer tourne autour des 70€ avec une garantie ridicule de quelques mois non ouvert, alors je pense que personne ne jette ...

Il y a quelques années, je me suis amusé à faire des essais avec une colle de 5 ou 6 ans et durcisseur entammé  mais bien refermé (trou de 3 + vis + stearine ) idem, et j'ai dû mettre 3 fois la dose recommandée pour que ça ne se décolle pas à chaud aux alentours des 75/80°C.

Quand vous parlez de mesures de résistance ohmique, de quoi parlez-vous précisément ?

Entre quoi et quoi mesurez-vous précisément - un ou des petits dessins SVP ! - et avec quel appareil, sur quelle gamme, etc

Car certaines mesures me semblent aberrantes  !

Christophe,

Si ça t'intéresse, il y a un catamaran TOMCAT 632 qui détient cette homologation rare !

Je l'avais fait homologuer dans les années "avant 2000" car je voulais les commercialiser avec cette homologation, et j'ai oublié de la faire valider par la suite !

Il y a donc un seul exemplaire de cette série qui la détienne, je l'avais vendu à un expert du Var.

Cette discussion de souk, ça me rappelle un truc du même genre lors d'un salon de Paris.

J'exposais un cata Tomcat 550 qu'un gars voulait absolument, il était à 7000 € (par exemple ) et affiché à un prix salon de 5600€ toujours par exemple, soit une remis de 20%.

Et lui, il trouvait que les concurrents qui étaient à 10.000 sur des tailles équivalentes les proposaient à 7000, soit -30%.

Et ce qu'il voulait c'est une remise de 30, comme les autres ... même si j'étais de loin le moins cher - Mercury me reprochait de ne pas vendre assez cher ...!

Le mec est revenu 3 jours durant, et le jour de la fermeture il m'a proposé de prendre le bateau d'expo et sa remorque à -30, il m'a même invité chez lui sur la route du retour du coté d'Auxerre dans un coin perdu - pas tranquille, on ne sait jamais, j'ai téléphoné à ma moitié devant lui en indiquant son nom et l'adresse ...
Et le lendemain je suis reparti avec mon bateau !

Non mais ...!

Ce post devient ahurissant de c...e !

Bataclo, tu devrais répondre que tu ne feras plus jamais de vente à perte, car c'est ce que Guismo te demande !  Ni de vente promo bien entendu - ceux qui achètent un prix vont sur Amazone, c'est connu .

Guismo qui n'hésite pas à dépenser des sommes ahurissantes pour gagner 0.75 nœud et qui chipote pour gagner quelques euros sur un treuil qui sera trop puissant et qui risque de ... ce que tu as fort bien décrit .

Que 56 nœuds et des poussières !

Les Zar's 57 que j'ai vendus, équipés d'un 150 Mercury EFI 2.5 litres sortant du carton, avec une hélice de 23" de série, moteur monté au 3ème trou et décalé de 25mm vers tribord, ne faisaient QUE 98kmh au GPS, soit à peu près 53 nœuds pour un bateau de série lourd et très équipé.

J'avais un 57, sur lequel j'avais monté un Yam Pro200 (parait-il 215/220cv) pour faire des démos, hélice , avec lequel je me suis fait vraiment peur sur mer calme comme un lac - et j'étais pas à fond !
Il allait vraiment très vite, beaucoup plus qu'avec le 150 Merc.

Il est vrai que je parle de la première génération de Zar 57, avec la carène dotée d'un bracket moulé.

J'ai entendu dire que cette version probablement allégée, poussé par un 150 Evinrude affuté, valait 118kmh et avait gagné le championnat italien. J'ai oublié le nom de son pilote ...

Le vide-vite ne fonctionne pas par aspiration, mais seulement parce que la poussée de l'eau qui est dans le bateau le fait s'ouvrir.
S'il n'y a aucun obstacle au passage de l'eau vers l'extérieur, pas de problème !

Une trompe c'est pareil, avec l'avantage d'une grosse section nettement plus efficace - mais il faut la refermer car elle n'a pas de clapet

Ah bon, tu as des vide-vites ... où sont-ils ?

Toutes les voitures, avant d'être livrées au réseau de vente, passent par les mains d'essayeurs spécialisés qui leur font faire un tour de piste d'essai, pied au plancher.
Je suppose que pour les moteurs hors-bord et autres, il en est de même.

Aujourd'hui les techniques d'usinage permettent de livrer des mécaniques qui sont au max de leur potentiel dès les premiers tours

Oui, bien d'accord avec ce qui vient d'être posté, c'est un malhonnête, et moi je n'aurais surtout pas pris le risque de lui laisser le bateau à réparer.

4 galets, ça se change en 1 heure maxi, sans enlever le bateau de la remorque, et tu as dépensé 4 heures de ton temps - 2 fois puisqu'il faudra que tu y retournes pour le voyage retour si j'ai bien compris !


Il y a des rationnels que j'ai du mal à comprendre, et si par malheur le voyou te balance une cuillère à soupe de pate à roder les soupapes dans l'huile moteur, tu comprendras pourquoi à ta place je n'aurais pas quitté le bateau des yeux ... maintenant tu n'as plus qu'à croiser les doigts !

Projet intéressant !

Meltem, qu'appelles-tu "boudins fortement bananés" ?
Pour moi, c'est la coupe et le collage qui font la forme courbe de l'étrave, ainsi que la conicité.

Les boudins standard de Zar le sont d'origine, ce n'est pas le collage sur la carène qui les y force.

Alors qu'as-tu vu de nouveau en terme de coupe à Genola fais-nous partager, si Piero te l'a laissé voir ce n'est plus un secret ...

En ce qui concerne les boudins banane - ils le sont tous, excepté ceux des thundercats, et encore ... - je vois que ceux de Zodiac, pour ne parler que d'eux, Milpro et autres, sont "sectionnels", c'est-à-dire construits par morceaux cylindriques ou cylindro-coniques assemblés entre eux avec l'angle qui va bien pour faire la courbe désirée, plus ou moins complexe
Ce que l'on fait également en coupe "longitudinale" à l'italienne, plus jolie et sans raccords - et on sait faire des courbes complexes, voir Marlin qui fait une courbe en S très aplati, avec un décalage vertical bien visible de coté qui permet d'obtenir un pont avant et une étrave surélevés, intéressant pour ne pas enfourner bien que ce ne soit pas le but.


Quand Gil parle de forme, ovale vertical par exemple, je comprends "section" et là, évidemment, le D présente un avantage certain - voir le Lomac je ne sais quel numéro - et est facile à construire - en tout cas probablement pas plus compliqué qu'un cylindrique banané à section croissante de l'avant vers l'arrière.

Il y a aussi la solution adoptée par Sacs qui consiste à superposer 2 boudins de diamètre moitié, ce qui au final permettrait d'obtenir un volume supérieur au D de même largeursi on prend la peine de le recouvrir par une bande extérieure et intérieure.

On pourrait aussi faire des boudins coaxiaux - dans un boudin latéral, il y aurait un boudin de plus petit diamètre - voire plus d'un - ce qui permettrait de gonfler le petit à une pression double, avec le gain de rigidité qui en découle.
Le boudin extérieur pourrait ainsi être de plus petit diamètre à volume d'air contenu égal.
Et si on ajoute un 3ème boudin coaxial, etc ...

Il y a encore une autre voie, qu'à ma connaissance personne n'a utilisée, mais celle-là je me la garde pour l'essayer un de ces jours !




En ce qui concerne la carène elle-même, pour en avoir longuement discuté avec mon ami G.Focchi, il m'a dit qu'il commence par construire le boudin - car il construit de superbes boudins pour lui et quelques clients privés - ensuite il construit la carène qui s'adapte parfaitement au boudin.

Donc quand on a un boudin parfait, dans le meilleur tissu, venant de Vancouver ... je te laisse deviner la suite !

J'ai oublié quelque chose d'évident - enfin pour moi ... - les doigts de pieds !

Plus qu'exposés lors d'un déplacement, voir coté bolster !

Les moteurs des Tomcats sont implantés comme sur ton 2ème dessin, excepté que les héhices sont derrière les coques et ne dépassent pas du tout dans le tunnel.

Je pense que l'effet "foil" sur le moteur babord est primordial car c'est ce qui permet au bateau de naviguer sans aucune gite - et peut-être également de virer avec une gite modérée dans le bon sens (vers l'intérieur) alors que Prestige vire très (trop ?) à plat, et d'autres catas contre-giteraient - il parait que ça existe ... brrr !

L'explication pourrait être que dans un virage babord le moteur gauche est braqué vers l'extérieur du virage, ce qui compenserait ou annulerait l'effet "foil" qui a tendance à soulever ce coté de la coque en ligne droite, alors qu'en même temps le moteur tribord verrait cet effet augmenter - ce qui donne la gite vers l'intérieur.

Pourquoi pas en lui ajoutant un peu de poussée appliquée sur la partie externe du skeg babord, qui ferait en quelque sorte déraper l'arrière vers l'extérieur du virage puisqu'aucune virure ne s'y oppose coté babord

L'esthétique, ça en jette au premier coup d'œil, les designers se sont éclatés !



Mais je n'aimerais pas naviguer là-dessus, quel que soit le moteur, 2 ou 4T ...

Parce que c'est plein de pièges pour les grands et les petits, des appendices agressifs, des angles apparemment vifs, des passages étroits.
Ca me fait penser aux BD's où tout est pointu, tranchant ....

Si la sortie en mer doit se limiter à force 2 - même si la carène permet d'espérer 5 ou 6 - parce que le premier qui tombe quand ça chahute vraiment se relève avec la gueule en sang, pour moi c'est rédhibitoire.
Personne n'a pensé au gamin qui ira se coincer sous le superbe "leaning post" qui prend de la place mais est inutilement vide en dessous ...

Et la console dont le boitier de commandes à distance se trouve vraiment trop près du passager et loin du pilote - mieux vaudra que celui ou celle-ci n'ait pas trop abusé de la bonne chère dans les années passées.

Ces réflexions, c'est ce qui m'a sauté au pif dès que j'ai vu les photos ... mais en cherchant bien !



Et c'est pas critiquer pour le plaisir ...!

Je ne comprends pas bien tes explications, et ton dessin me fait remarquer que tu inclines les moteurs comme le sont ceux de ta photo, cad avec les embases pincées dans le plan vertical par rapport aux têtes - pour moi je dirais convergentes, ou en V.
Dans quel sens ton bateau va-t-il tourner sur l'eau, à droite ou à gauche ?


Sur les Tomcats, les axes sont au contraires divergents, embases en V inversé pointe en haut


Parallélisme ou non des patins - ça vaudrait la peine d'essayer, mais c'est pas évident, car il faut couper la coque en 2 dans l'axe et la recoller dans la zone dont laquelle dépend toute la structure ... hum ! Pas chaud pour m'y risquer !

Les hijackers des thundercats ne sont pas parallèles, mais selon le constructeur la divergence est variable.

Je pense qu'elle est là pour améliorer la vitesse en diminuant la résistance à l'avancement, qui est due au couple de l'hélice qui fait pivoter le bateau autour de son axe longitudinal dans le plan horizontal.
Mais ce n'est qu'une idée, peut-être inexacte.
C'est d'ailleurs vrai pour tout monomoteur, carène en V ou cata, même si on ne le sent pas - et si on lâche le volant le bateau se met à tourner en rond, c'est bien connu.


Sur les Tomcats, ils sont parallèles, et si mon idée est exacte, ouvrir le tunnel vers l'arrière permettrait probablement de diminuer la résistance à l'avancement de la coque babord qui doit pousser de l'eau avec son support de bande molle proéminent, alors que la tribord s'alignerait tranquilou.



Les escaliers dans le tunnel : ils sont là pour créer un coussin d'eau émulsionnée et améliorer le confort, dixit le chantier, ce qui me semble cohérent.
Des videos en bassin de carène le montrent bien.

Mais ce tunnel ainsi fait a une particularité, que les autres tunnels n'ont peut-être pas, c'est qu'il y a une "bonne profondeur" pour faire fonctionner l'hélice, ce qui semble logique ... trop haute ça cavite, trop basse la trainée etc etc.

L'un de mes premiers clients pour un 632 avait un club de plongée dans la région de Brest, et certains d'entre vous ont peut-être navigué sur son cata, équipé de 2x80 Tohatsu .
Nous nous téléphonions fréquemment, et il m'a rapporté une expérience intéressante :
il a fait l'essai avec un gros V6 Evinrude, au moins 200cv, pour voir ...
Si j'ai bien retenu :

Le moteur arbre long aurait été monté sur un petit lift manuel comme le mien, coque sans appendice central, et l'hélice était à peine plus haute que celles des Tohatsu, donc trop basse sans l'appendice - et le résultat était décevant dès que la vitesse augmentait.
Il a supprimé le lift, donc descendu le moteur, et surprise c'était pire en terme de motricité cf.vitesse.
Passage à un arbre XL, la cata plus rien, l'hélice cavite comme si elle était dans l'air ...
Il semblerait donc qu'à partir d'une certaine vitesse une grosse bulle d'eau émulsionnée se forme et se déplace sous le bateau ...  amazing isn't it !!!

Oui, je suis assez d'accord avec les 2 réponses précédentes, Loch et Urpeko.
Cela dit, il faudrait qu'un boudin soit vachement dégonflé pour que ça arrive - je penche plutôt par une séance de collage loupée avec pose/dépose/repose de l'extrémité de la bande, avec des doigts un peu sales en fin de journée.

Il pourrait aussi y avoir un défaut très localisé du tissu pvc du boudin lui-même, des micro-trous situés juste sous la bande déflecteur - et peut-être ailleurs.
C'est assez simple à voir, il faut décoller délicatement la bande jusqu'à la fin de la grosse bulle, poncer légèrement pour éliminer les restes de colle et passer 2 couches de colle neo/hypa - ou une simple neoprène de supermarché - avec le boudin peu gonflé.

On laisse sécher 24 heures et on regonfle à pression maxi. Et s'il y a une micro-porosité, on va vite le voir car la colle va faire une bulle puisqu'elle tient mal sur le pvc.

Après, en fonction du résultat, on avise

Oui, il est clair que le parallélisme des skeg a son importance.

D'ailleurs une revue nautique sud-africaine avait essayé un cata d'un client (532 ou 632 ?) et lui avait trouvé un comportement bizzare - sans plus de détails.
Le chantier était allé voir ça de plus près et avait constaté que les skegs étaient divergents (pincement vers l'arrière) au lieu d'être convergents de 5mm environ comme ils le recommandent.
Il est sûr que cet effet "foil" est primordial car étant bien réglé il doit alléger le cul du bateau.

Personnellement, leur recette étant bonne, je n'ai jamais fait d'essais dans ce sens .

Et j'ai toujours apporté le plus grand soin à ce réglage qui est très pointu, et à sa stabilité, car 1mm en plus ou en moins sur la longueur de la barre de liaison se transforme vite en 4 ou 5 au niveau des skegs